Festival des Jardins Alpestres

Le Lycée Costa de Beauregard fait partie des 7 jardins exposés sur l'Esplanade d'Albertville à la 5e édition du Concours des Jardins Alpestres.

Du Samedi 13 au Dimanche 14 mai

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Ce sont 7 jardins différents qui seront proposés au public les 13 et 14 mai 2023 sur l’esplanade des Chasseurs-Alpins avec pour thème « Jardins en-chantés » qui a inspiré 5 équipes de paysagistes et 2 écoles, dont le lycée Costa de Beauregard, réalisé avec les élèves de seconde Aménagements Paysagers.

 

Passage en revue des propositions.

1/ La légende du Val d’Arly, quand les esprits de la forêt se vengent

Les paysagiste de Walden Paysage à Grenoble n’en sont pas à leur coup d’essai au festival auquel ils ont déja participé deux fois. Cette année, ils ont imaginé une légende où les humains auraient consommé pour vivre plus que ce que la nature peut leur offrir et où les esprits de la forêt auraient transformé les constructions humaines en nature pour leur donner une leçon. C’est le cas avec cette habitation que nous donne à découvrir Walden Paysage où la nature a repris ses droits sur les humains et où les esprits de la forêt veillent.

 

2/ Abracadabra et si vous jetiez un sort...

En traversant une série de portails où courent des plantes aux vertus médicinales mais aussi magiques, issues des traditions de nos montagnes, le visiteur découvrira de quoi faire une potion magique, mais ce n’est qu’en sortant du parcours et du jardin qu’il pourra réaliser le sort avec la formule magique : Abracadabra ! C’est une paysagiste et architecte italienne de Savone qui a imaginé cet itinéraire enchanté Daniela Donisi.

 

3/ Le vallon des Merveilles, plongée dans un souvenir enchanteur

L’architecte et la paysagiste de l’association Thé à Menthe originaire de Bordeaux, ont souhaité faire revivre un souvenir d’enchantement lors d’une randonnée dans le Vercors  : une vallée couverte d’un énorme tapis fleuri comme un paradis. Pour ce faire, ils ont crée deux buttes que traverse le visiteur et qui cachent la vallée fleurie recréée avec toutes ses strates du pied au ciel. La partie extérieure des buttes sera plantée de chanvre, plante qui s’élève à 3 ou 4 m du sol afin de recréer l’effet d’émerveillement.

 

4/ Saules en scènes ou le chant des saulistes, jardin chanté

Avec son Atelier du Vivant, Cyril Servettaz paysagiste originaire de la Dordogne fait le parallèle avec le chant parce que la Ville à mis un tiret à « jardins en-chantés ». Quand on se promène en montagne on apprécie surtout les petites fleurs. Cyril Servettaz lui a inversé le regard mettant les saules sur le devant de la scène puisqu’ils sont présents dans les différents étages des paysages alpins  : collinéen, montagnard, subalpin, alpin. Dans son jardin chaque étage est représenté sur un platelage où le saule est mis en scène. C’est pour cela qu’il les appelle les « saulistes ». Et dans le pourtour du jardin, dans la fosse on trouve les petites fleurs.

 

5/ Le berceau des ombellifères, un refuge pour le visiteur

Ce jardin est un refuge, un nid, une tonnelle de plantes inspirées de l’oiseau jardinier. Composé d’une structure de saules tressés et entouré de plantes ombellifères en forme d’ombrelle qui flotte au vent, le jardin renvoie à l’imaginaire des escapades enfantines en invitant le visiteur à redécouvrir la magie de la cachette et l’immensité du monde contenu dans un brin de nature.

Ce jardin poétique est imaginé par les Toulousains de l’Atelier ATP et Julie Maigne, une équipe composée d’un paysagiste et d’une plasticienne.

 

6/ Les élèves des écoles entre imaginaire et réalité du changement climatique

Le lycée Costa de Beauregrad est une formation horticole et paysagiste à Chambéry. Très assidu au festival des jardins alpestres, c’est une de ses classes de seconde, soit une douzaine d’élèves qui a imaginé le jardin du désenchantement climatique. Partant de plantes au nom évocateur des elfes et des fées, un monde enchanteur pour les enfants comme l’arbre à neige, l’arbre à clochettes, les oreilles de lapins, la plante des elfes, les élèves et leurs professeurs Philippe Lamour et Fabrice Hafner prennent le thème à contrepied. La magie n’opère plus. « L’arbre à neige n’arrive plus à produire de neige. Les fées se mettent en mouvement pour que cet arbre arrive à produire à nouveau de la neige. Chacun va pouvoir faire des souhaits pour que la neige revienne », expose Philippe Lamour.

 

7/ Du côté de l’imaginaire...

Le centre de formation des apprentis en paysage CFPPA Savoie-Bugey Reinach de la Motte-Servolex a lui avec sa classe de brevet professionnel (20 élèves) conçu le jardin des Sortilèges et Enchantements. Il s’organise en 3 parties reprenant chacune un monde imaginaire issu de la littérature et du cinéma : le monde de Narnia, le jardin de merlin l’enchanteur et celui d’Alice au Pays des Merveilles. « L’idée est que le public s’immerge dans ces 3 univers en traversant le jardin », assure Sylvain Dassin, le responsable de la filière paysage. Et d’ajouter : « On est sur des plantes qui collent à la thématique et qui correspondent à la couleur à l’univers recréé ».

Les élèves ont travaillé pendant une année scolaire sur ce jardin. pour la partie conception, ils ont travaillé en équipe ou seul et après leurs idées ont été confrontées pour ne plus faire qu’une seule proposition.

 

Article extrait de LaSavoie de Virginie Pascase (24/04/2023)