Grand classique des opérations de solidarité des établissements privés catholiques de l'Hexagone, l'opération Bol de Riz sera organisée au lycée, jeudi 25 mars midi, dans le cadre de la cantine scolaire.
Objectifs de l'opération
Le Bol de Riz est une action qui rappelle que, dans le monde, tous les enfants ne mangent pas à leur faim. Bien que ce soit un droit fondamental, trop d'entre eux en sont hélas privés.
Le riz est un aliment universel. On en mange partout dans le monde, surtout les pays pauvres où c'est la nourriture de base. Pour ceux qui participent à cette opération, manger du riz est une manière de se rapprocher symboliquement de l'autre, d'être solidaire. C’est prendre conscience que, pour de nombreux enfants, ce bol de riz est trop souvent la seule nourriture quotidienne. Le Bol de Riz est là pour rappeler tout cela, c'est un petit renoncement à son confort habituel, un temps privilégié où l'on vit et où l'on partage, certes très symboliquement, la même nourriture, la même vie que d'autres.
« C'est un acte de solidarité », résume-t-on au Secrétariat général de l'enseignement catholique. Car les économies réalisées par les selfs sont reversées à des organisations caritatives.
Déroulement
Au lieu du repas habituel de midi, les élèves se contentent d'un simple bol de riz. Pour une version plus équilibrée, on peut y ajouter un fruit, une pomme ou une orange par exemples. Comme les années précédentes tous les jeunes demi-pensionnaires qui ne souhaitent pas y participer, doivent aller voir la vie scolaire pour se désinscrire.
La différence entre le prix d’un repas et le coût de revient de ce bol sera reversé à l'Association Les Enfants de Bobo Dialousso, et permettra d'acheter de la nourriture ou de scolariser de nouveaux élèves. Pour les parents d'élèves, le prix du repas reste le même que lors d'un déjeuner ordinaire.
L'initiative est née sous l'impulsion de l'Eglise, à la fin des années 1960, à l'époque notamment de la famine dans la région du Biafra au Nigeria. Elle est toujours très suivie. Elle est même si populaire que des externes deviennent demi-pensionnaires d'un jour pour y goûter.