Jour 1 : lundi 29 mars
En classe, nous avons parlé des risques des différentes addictions pour préparer l’intervention de madame Bigot, policière.
Dans un deuxième temps, la policière nous a rejoint et s'est présentée comme criminologue. Elle intervient régulièrement dans les collèges, lycées et en entreprises pour partager des personnes qu'elle a croisées en 29 ans de carrière. A partir de ces histoires, elle fait de la prévention en parlant des addictions aux drogues et à l’alcool. Cannabis, opiacés, héroïne, mais aussi morphine, codéine, autant de substances psychoactives, qui agissent sur le cerveau, naturelles (ex : cannabis) ou synthétiques (ex : cannabis coupé à une autre drogue comme la cocaïne), licites ou illicites. Ces stupéfiants peuvent modifier l’état de conscience du consommateur. La personne qui les consomme se sent bien physiquement, mentalement et socialement quand elle "plane". Elle oublie ses problèmes qui lui font mal, mais ils entrainent de sérieux problème de dépendance et de santé, pour soi, et pour autrui (ex. le risque d'accident sur la route est accru pour un conducteur sous emprise). Pour nous parler de ce phénomène, elle nous a montré un film d'animation qui montre comment ces produits détruisent le corps à petits feux. Pour finir, elle nous a parlé des addictions au tabac et à l’alcool. L'alcool a fait l'objet d'explications plus poussées sur la réglementation en vigueur, notamment dans les bars, et sur la tolérance de sa consommation, au volant.
Cette intervention m’a beaucoup plu car je trouve que l’on n'en parle pas assez alors que cela touche beaucoup de personnes.
L'après-midi, nous avons fait classe en extérieur pour préparer, en groupes, notre intervention de jeudi à l'APEI de Chambéry et mettre en commun nos idées d'activités. On s'est tous écouté.
Jour 2 : mardi 30 mars
Ce matin, nous avons visité le centre de tri Savoie Déchets. Un guide nous a fait la visite. Ici, à Grand Chambéry, les 28 communes produisent 33 163 tonnes d'ordures ménagères, soit 233,39 kg/hab et 6 905 tonnes de collectes sélectives, soit 48,60 kg/hab. Tout est trié par matières (plastique, verre, papier et carton) et par couleurs et une partie de ces déchets est incinérée.
Dans ce centre, les travailleurs sont majoritairement des chômeurs de longue durée qui ne peuvent rester ici que 2 ans, pour laisser la place à d'autres. A la fin de la visite, notre guide nous a interrogé pour voir si nous avions bien suivi. La prochaine fois, j'aimerai visiter l'incinérateur!
L'après-midi, mesdames Blanc et Blanchet nous attendaient en cuisine! Là, nous avons fabriqué des boules de bain, uniquement à base de produits naturels. Pour les réaliser, nous avons eu besoin de bicarbonate, de maïzena, d’acide citrique, d’huile d’amande douce, d’huile essentiel et de colorants alimentaires. La fabrication est simple, ludique, les ingrédients basiques. Nous avons pu les récupérer et pourrons facilement reproduire cet atelier chez nous !
Jour 3 : mercredi 31 mars
Aujourd'hui, nous avons la visite du planning familial au petit théâtre. Pour préparer cette intervention, nous avons préparé des questions que nous souhaitions aborder, de manière anonyme. Dans un premier temps, madame Claret, conseillère conjugale, nous a expliqué l'utilité du planning familial : un lieu pour tous, pour parler de sexualité, un lieu d'échanges pour rassurer et trouver des solutions à des problèmes de jeunes, parents/enfants ou de couple. A partir de nos questions, nous avons parlé de prévention sexuelle : les moyens de contraceptions (pilule, implant, patch...), l'IVG, les IST, comment les dépister et les soigner... Sans jugement et sans tabou, de manière très professionnelle, elle a répondu une à une, à toutes nos questions. J’ai vraiment apprécié qu’elle nous parle de tout, sans tabou. Elle nous a remis sa carte et un petit carnet qui reprend quelques points abordés lors de sa visite. "Mieux vaut savoir que croire..." On a tous appris des choses qui ont pu nous rassurer!
L'après-midi, nous avons visionné le film "Super Size Me", un film documentaire américain qui date de 2004. A l'époque, deux jeunes filles avaient intenté un procès à la chaîne de fast-food Mc Donald, pour la pauvre qualité de ces menus. Le réalisateur, Morgan Spurlock s'est lancé le défi de se nourrir uniquement d'"Happy Meal", matin, midi et soir, pendant 1 mois. Suivi par trois médecins, au cours de cette expérience, il va passer du dégoût à l'habitude mais va prendre plus de 11 kilogrammes et avoir des problèmes de santé, lié au cholestérol, à sa tension et au foie. Le film vise à dénoncer des effets néfastes de la restauration rapide, notamment l'obésité ou le diabète. J’ai trouvé ce film intéressant car on est tous des consommateurs de Mcdo. Voir ce film nous a un peu refroidi! Personnellement, je sais que je n'y mangerai jamais tous les jours et peut-être encore moins souvent en connaissance de cause!
Jour 4 : jeudi 1 avril
Cette journée sur le thème de la solidarité nous a amené, en petits groupes, à trouver des idées d'actions à mener pour soutenir le projet d'une de nos enseignantes qui se lance, en duo, avec sa meilleure amie, sur le Trophée Roses des Sables. Séparé en deux groupes, l'un a fait des roses en origami, et l'autre, joué au jeu de 7 familles - l'eau une affaire de famille, de l'UNICEF. Ce jeu nous a permis de percevoir concrètement certaines inégalités du monde, notamment sur l'accès à l'eau. On oublie parfois, quand l'eau coule de source ou du robinet, comme chez nous, qu'ailleurs, 750 millions de personnes n’y ont toujours pas accès! Ce jeu met en lumière la quantité d'eau dont dipose chaque famille pour vivre au quotidien. C'est en jouant que l'on s'est rendu compte des inégalités : en France et aux Etats-Unis, nous pouvons consommer dans chaque foyer 10 fois ce que consomme une famille en Afrique! Nous avons aussi pris conscience de l'importance des oeuvres versées aux associations pour creuser des puits et des forages dans les régions reculées ou désertiques.
Autant le dire, ce midi, nous avons fait attention à notre consommation d'eau!
L'après-midi, nous nous sommes rendus à l'APEI, l'Association de Parent d'Enfants Inadaptés. Deux éducateurs nous y attendaient pour nous faire visiter les locaux : salle d'arts, de menuiserie, de restauration, une cuisine, une salle de beauté, de repos et des bureaux. Nous avons rencontré le public accueilli et le personnel. Après quoi, nous avons eu à coeur de présenter à notre tour, notre projet. Le but est de construire des projets sur le long terme avec cette association chambérienne. Grâce à leur retour d'expérience, ils ont pu nous guider pour améliorer cette proposition. Avant de repartir, nous avons partagé un goûter, dans le respect des règles sanitaires. C'était l'occasion pour nous de partager un moment avec des personnes en situation de handicap. Nous n'étions pas tous très à l'aise car c'est un public avec lequel nous avons eu peu d'interaction jusqu'alors. Pour autant, nous avons déjà hâte d'y retourner!
Jour 5 : vendredi 2 avril
Pour finir cette semaine santé et développement durable, nous sommes allés au Parc du Mottets, le long du lac du Bourget. La consigne était de réaliser une oeuvre en land art, en lien avec le thème de la semaine et les éléments sur place. En groupe, nous avons fait notre collecte et réalisé : un soleil, un arbre qui se transforme en une feuille de papier.
En souvenir, pour immortaliser cette semaine, nous avons fait une photo de groupe!
Nous remercions toutes nos enseignantes d'avoir organisé cette semaine SDD pour nous :).
Copyright: Bravo aux jeunes plumes! Cet article est extrait des comptes rendus écrits par les élèves de la classe de 1ère SAPAT.