L’avantage du lycée Costa de Beauregard, c’est qu’il est un pied dans la ville, un pied dans les montagnes !

Rencontre avec Vincent Maillard, ancien étudiant en BTS Production Horticole au Lycée Costa de Beauregard, du CNEAP, à Chambéry.

le Mardi 07 fév 2023

Photo Vivi Photo Vivi  

 

Bonjour Vincent, tu as étudié au Lycée Costa de Beauregard il y a plus de 10 ans. Nous avons pu remonter jusque toi et prendre de tes nouvelles grâce à ta maman qui fait partie du réseau salésien !

 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

 

Vincent : Je m’appelle Vincent, je suis originaire de Lyon. Je suis entré en BEP en production horticole au lycée de Pressin où l’on travaillait beaucoup les plantes vivaces, avant de choisir le Lycée Costa de Beauregard à Chambéry, car je voulais quitter Lyon, faire un Bac Pro en paysage et poursuivre en BTS PH, option pépinières pour me familiariser avec les arbustes et une licence Aménagements Paysagers. 

 

Pourquoi es-tu resté dans cette région ?

 

Vincent : Après mes études, j’ai eu une première opportunité professionnelle sur la région lyonnaise et finalement peu de temps après, j’ai créé mon entreprise, tout en cherchant du travail à côté… ça a marché, du coup, je suis resté !

 

Quel est ton entreprise ?

 

Vincent : J’ai créé mon entreprise, My Art Paysage en 2015, en entretien et création, chez des particuliers. Je travaille seul principalement, mais aussi en partenariat avec 4 autres entrepreneurs du coin qui fonctionnent et partagent la même vision de la fonction Paysagiste que moi. J'ai une cinquantaine de clients à l’année en entretien sur toute la région Lyonnaise des Monts Lyonnais, Mont d’Or au Beaujolais et suis 10 à 15 chantiers de création, dont 5 à 6 projets majeurs. En parallèle, depuis 2 ans, j’interviens comme formateur dans un GEIQ sur Lyon.

 

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Ce qui me plait, c’est la variété des projets.

Qu'est-ce qui te plait dans ce métier ?

 

Vincent : Ce qui me plait, c’est la variété des projets et tout ce que j’apprends encore sur chaque chantier. Dans ce métier, on fait différentes tâches. Je n’aimerais pas faire toujours la même chose et être dehors, est un besoin vital pour moi ! J’ai travaillé en bureau d’études, cela m’a plu, mais je ne me verrai pas travailler dans un bureau toute l’année !

L’avantage du lycée Costa de Beauregard, c’est qu’il est un pied dans la ville, un pied dans les montagnes !

Comment as-tu choisi le Lycée Costa de Beauregard?

 

Vincent : Après Pressin, je voulais m’éloigner de Lyon pour prendre mon indépendance. Je visais Carpentras pour être le plus loin possible… mais j’aime bien la montagne et l’avantage du lycée Costa de Beauregard, c’est qu’il est un pied dans la ville, un pied dans les montagnes !

 

Où as-tu fait tes stages ?

 

Vincent : Mon premier stage, je l’ai fait chez Severac, un horticulteur de Sainte Foy lès Lyon, spécialisé dans la production de dipladénia et de géraniums. Le deuxième, c’était chez deux frères, Perrin Paysage, à Lyon. Nous faisions de l’entretien et de la création. En BTS, j’ai travaillé pour les Pépinières Desmartis, à Bergerac, en Dordogne et pour finir, je suis parti aux Pays-Bas, chez Randijk Bamboo & Gardeners, produire des Bambous, près de Leusden.

J’ai aimé l’ambiance salésienne du lycée.

Qu'est-ce qui t’a plu au Lycée ?

 

Vincent : J’ai aimé l’ambiance salésienne du lycée. Nous avions une super promo et des professeurs extra et impliqués comme monsieur Virard qui nous proposait en extra-scolaire des activités sportives : ultimate, volleyball, basketball, hockey. On avait même monté une équipe ! L’étude de territoire en Sud-Isère et Nord-Drôme nous a amené à enquêter sur la sharka, une maladie des abricotiers, et notre voyage d’étude en Toscane nous a permis d’avoir un groupe classe bien soudé.

 

Que t'a apporté le Lycée ?

 

Vincent : Ces 5 années au lycée m’ont permis de gagner en autonomie et m’ont aidé à m’ouvrir socialement.

Il faut dépasser les mauvaises expériences et savoir s’écouter

Quels conseils donnerais-tu aux futurs étudiants ?

 

Vincent : Je les invite à découvrir les différentes facettes du métier : l’entretien, la création mais aussi, la décoration d’intérieur, de toits, la vie en bureau d’étude, l’élagage, le paysage, c’est vaste, sans compter les autres corps de métiers autour : la production, l'élagage… Et aussi de ne pas avoir peur, à ne pas se décourager, si ça ne marche pas dans une entreprise, ce n’est pas pour autant que vous n’êtes pas fait pour ce métier. Il faut dépasser les mauvaises expériences et savoir s’écouter !

 

Quelle est ta plante préférée ?

 

Vincent : Une de mes plantes préférées est l'araucaria, un conifère surnommé « Désespoir des singes » en référence aux écailles recouvrant l'arbre qui décourageraient même un singe. Je n’aime pas les planter mais j’aime sa forme, il est magnifique !

 

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