Quelques rires lors de certaines scènes embarrassantes et troublantes pour cacher des émotions, mais aussi beaucoup d’attention et d’interrogations pour les élèves de 3e, à Cinémalraux, lors de la projection du film, présenté dans le cadre du Festival du film judiciaire.
Organisé par le conseil départemental de l’accès au droit, l’Éducation nationale, Cinémalraux et les Amis du cinéma d’Albertville, le festival a accueilli 1 053 collégiens et lycéens du bassin chambérien et d’Albertville au cours de 10 demi-journées, du 20 au 24 mars. Cette nouvelle édition, passée de deux à quatre jours en raison du succès rencontré par ce festival créé en 2022, proposait, à destination des collégiens, un film belge Un monde de Laura Wandel et à destination des lycéens le film québécois 1:54 de Yan England, deux films basés sur des intrigues concernant des jeunes dans le milieu scolaire.
Harcèlement, intimidation, homophobie, agression sexuelle, intégration, rapports à l’autre, autant de thèmes abordés à l’issue des projections, commentés et objets de discussions, souvent passionnées, avec des professionnels du droit, magistrats, avocats, policiers, gendarmes et personnels de la protection judiciaire de la jeunesse.
En tant qu’utilisateurs addictifs des réseaux sociaux, les collégiens et lycéens ont été sensibilisés à leurs dangers, cyber harcèlement, chantage, usurpation d’identité et particulièrement aux risques liés à l’utilisation, la conservation et la suppression des données collectées par les entreprises gestionnaires des réseaux sociaux.
Article du Dauphiné Libéré.