Ce qui me plait dans ce métier, c’est de découvrir, chaque jour un peu plus, la diversité du monde végétal.

Rencontre avec Guillaume Joz-Roland, ancien élève du BTSA Production Horticole du Lycée Agricole Privé Costa de Beauregard du CNEAP, à Chambéry, aujourd'hui vendeur professionnel en pépinière, à Renens en Suisse.

Guillaume Joz Rolland Guillaume Joz Rolland    Pepimiere de Meylan Pepimiere de Meylan  

 

Bonjour Guillaume.

 

Tu étais venu nous voir en 2017 pour partager tes expériences des petits boulots au poste d’acheteur de plants à l'étranger pour le Garden Center Schilliger, au bord du lac Léman, où tu es resté 12 ans. Tu étais au Lycée du Bocage de 2003 à 2005 pour suivre un BTS horticulture, avec une spécialité pépiniériste.

En septembre dernier, à 36 ans, tu as changé de maison pour pouvoir consacrer plus de temps à ta famille et préserver tes week-ends avec eux.

 

Où travailles-tu aujourd'hui?

 

Guillaume : Aujourd’hui, j’ai rejoint les Pépinières Meylan, à Renens, en Suisse. Après avoir travaillé 12 ans pour les particuliers, je suis passé du côté de la vente pour les professionnels jardiniers-paysagistes, garden centres et collectivités publiques. Avec plus d’1 million de végétaux en production, les Pépinières Meylan, qui existent depuis 5 générations, soit 120 ans, sont réputées pour ses conifères qu’elles vendent en Suisse et en Europe.

 

En quoi consiste ton métier?

 

Guillaume : Mon métier consiste à vendre des plantes aux professionnels. Au quotidien, je m’occupe de décharger les camions, contrôler la marchandise, mettre en place les plantes et de préparer les commandes. L’avantage des professionnels c’est qu’ils savent ce qu’ils veulent. On « perd » moins de temps.

 

Ce qui me plait dans ce métier, c’est de découvrir, chaque jour un peu plus, la diversité du monde végétal.

 

Qu'est-ce qui te plait dans ce métier?

 

Guillaume : Ce qui me plait dans ce métier, c’est de découvrir, chaque jour un peu plus, la diversité du monde végétal. Il y a un choix énorme ! Le deuxième attrait, c’est le contact humain. Contrairement à ceux qui sont en culture, en pépinière, on est en lien avec la clientèle et cela me plait !

 

Que t'a apporté le Lycée et qu'est-ce qui t'a plu ici?

 

Guillaume : Le lycée m’a permis d’approfondir ma connaissance des végétaux. J'y ai beaucoup aimé l’ambiance, les amis que je me suis fait et les enseignants. Je garde de très bons souvenirs de nos sorties en reconnaissance dans les parcs de Chambéry avec Monsieur Tilly. Pour notre projet d'étude, nous avions organisé un séjour sportif avec sortie VTT dans le Jura avec Monsieur Virard. C’était extra !

 

De ma famille, j’ai reçu l’amour des plantes en héritage.

 

Pourquoi avoir choisi le Lycée Costa de Beauregard?

 

Guillaume : Je suis arrivé avec Benoit Meneguin, mon ami du collège lors des portes-ouvertes. A l’époque, je voulais suivre les traces de mon grand-père qui était un grand jardinier. De ma famille, j’ai reçu l’amour des plantes en héritage. S’ils n’ont pas suivi cette voie, ils m’ont transmis leur passion. Je cherchais un BTS pas trop loin de chez moi. Chambéry était plus proche et la proximité des montagnes et du lac m’a plu !

 

A ce propos, où as-tu fait tes stages ?

 

Guillaume : J’ai fait mon stage à la pépinière Genolier, une pépinière de 20 hectares située entre Genève et Lausanne. On y faisait beaucoup de pleine terre et exclusivement de la vente aux professionnels.

 

Il faut postuler, même en candidature spontanée.

Quels conseils donnerais-tu aux futurs étudiants ?

 

Guillaume : Je souhaite aux jeunes du courage. Il faut s’accrocher en ce moment, ne pas être regardant sur le salaire pour commencer et postuler, même en candidature spontanée. Il faut aussi savoir faire des concessions. Dans nos métiers on peut parfois travailler 60h par semaine en pleine saison. A présent, je dois être à 45h par semaine annualisées. L’avantage en Suisse c’est que les salaires sont plus importants. Dans nos métiers la fourchette est autour de 4000 francs suisse par mois.