Mardi 17 janvier, Marie-Hélène Plaveret, animatrice technique de Fredon Auvergne-Rhône-Alpes, un réseau d’experts des végétaux pour la santé de l’environnement, est venue sensibiliser les élèves de 1ère année Bac Pro Aménagements Paysagers, à l'ambroisie (Ambrosia artemisiifolia L.), une plante opportuniste envahissante dont le pollen est hautement allergisant pour l'homme.
En Auvergne-Rhône-Alpes, région la plus infestée, on estime qu'une personne sur cinq serait touchée, sachant que dans 50% des cas, l'allergie à l'ambroisie peut entraîner l'apparition de l'asthme ou provoquer son aggravation. Le coût des impacts sanitaires de cette allergie (consultations, médicaments, arrêts de travail, désensibilisation…) sur la région avait été estimée à pà 40.6 millions d’euros pour 600 000 personnes potentiellement touchées, en 2016 (Source : analyse des données médico-économiques - 2017 - ORS Auvergne-Rhône-Alpes).
Espèce exotique, originaire d'Amérique du Nord, l'ambroisie à feuille d'armoise est de la même famille que le tournesol. Elle fait partie des «mauvaises herbes». On la reconnait grâce à ses feuilles minces, découpées et vertes des deux faces (contrairement à l'armoise vulgaire), à ses petites fleurs verdâtre à l'extrémité d'une tige rouge, couverte de poils blancs. Elle n'a pas d'odeur. Elle prospère sur les terrains vagues, au bord des routes, des rivières, sur les champs en jachère et même dans nos jardins. Sa morphologie se transforme au cours de son développement pour donner, au moment de la floraison (août-septembre), un buisson qui peut atteindre plus d'un mètre de haut.
L’ambroisie fait l’objet d’un arrêté préfectoral qui définit notamment les obligations de prévention et de destruction de la plante, d'ailleurs, la première mesure de prévention, c'est la destruction des plants d'ambroisie avant la période de floraison (fin juillet). Cette année, la classe participera encore à un chantier pour lutter contre sa prolifération, fin juin avec le Fredon.
