Un stage à Malte pour des lycéens de Costa de Beauregard

Une quinzaine de jeunes en première SAPAT ont fait leur stage de mise en pratique “petite enfance en crèches”, du 31 janvier au 20 février 2022.

le Jeudi 17 fév 2022

Erasmus à Malte pour les 1ères SAPAT Erasmus à Malte pour les 1ères SAPAT  

 

Une quinzaine de jeunes en classe de Bac pro “Services aux personnes et aux territoires” (Sapat) au lycée Costa de Beauregard à Chambéry sont actuellement sur l’île de Malte où ils participent à un stage de mise en pratique “petite enfance en crèches” (du 31 janvier au 20 février). Rendu possible par le programme d’échanges Erasmus, ce voyage était d’autant plus attendu qu’il avait été annulé l’an passé en raison de la Covid.

 

Ilan, Clément et Théo témoignent de leurs premières impressions. « Notre accueil dans les familles s’est très bien passé malgré l’obstacle de la langue. Le lendemain de notre arrivée nous avons découvert les transports en commun et les crèches, lieux de notre stage. Nous avons été surpris du fonctionnement des structures petite enfance locales, avec une prise en compte différente de l’hygiène et des activités autres que celles que nous avons l’habitude de proposer en France (NDLR, les crèches suivaient la pédagogie Montessori qui donne beaucoup d'autonomie à l'enfant). Nous avons dû nous adapter. Tous les enfants sont en uniformes, très attachants et certains même très câlins. En fin d’après-midi, après une journée bien remplie nous avons des cours de langue. Cette expérience unique nous ouvre également à de belles et enrichissantes découvertes des sites et paysages maltais ».

 

Article du Dauphiné Libéré, par Guy Jacquemard.

 

 

Les élèves sont tous bien rentrés depuis, avec le sourire et de beaux souvenirs !

Ils ont partagé leurs découvertes avec les élèves de seconde SAPAT et de CAPA 1 SAPVER : une météo clémente pour le mois de février, mais des soirées fraîches surtout quand les maisons ne sont pas équipées de radiateur, une eau qui ne coule pas de source ou du robinet et qu'il faut acheter en bouteille, un déjeuner sur le pouce qui ne correspond pas vraiement aux attentes de nos estomacs de bons français et un dîner hâtif à 18h30, une circulation à gauche à laquelle il faut vite s'habituer pour ne pas se faire renverser... Ils garderont en souvenir les images de la mer, l'Ile de Gozo, les visites avec Jo, leur guide, des fous rires, le plaisir d'avoir goûter à l'autonomie et la liberté, malgré le "couvre-feu" des familles.

Tous sont revenus bien grandis de cette expérience inédite!