Le vrai/ faux Erasmus +

Plus de 12 millions de personnes sont parties depuis la création du programme Erasmus en 1987. En devenant Erasmus+ en 2014, les opportunités ont été multipliées. On vous aide à y voir plus clair!

le Lundi 11 oct 2021

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Du 14 au 16 octobre 2021, c’est les Erasmus Days !
Trois jours pour en savoir plus sur Erasmus+ avec des événements en France et dans le monde, c'est l'occasion de répondre à ce petit quizz qui pourrait faire changer quelques idées reçues sur le programme !

Erasmus+, c’est pour les étudiants en fac.

Vrai, mais pas seulement...

À ses débuts, il y a plus de 30 ans, le programme Erasmus était destiné principalement aux étudiants de l’enseignement supérieur. Aujourd’hui le programme Erasmus+ s’adresse à un public beaucoup plus large. Tu peux partir dès le collège et le lycée avec ta classe pour suivre des cours ou faire un stage. Et si tu t’orientes vers la voie professionnelle, certains établissements, comme c'est le cas au Lycée Costa de Beauregard, te permettront aussi de partir en Erasmus+ !

Plus tard, si vous êtes demandeur d’emploi ou si vous êtes suivi par une mission locale ou un organisme de formation pour adultes, là encore vous pouvez profiter d’une mobilité pour étudier, se former ou travailler à l’étranger. Le programme fait aussi partir des enseignants, des personnels de l’enseignement scolaire et supérieur et des formateurs de l’éducation des adultes.

C’est uniquement pour partir étudier un semestre, en échange, en Europe.

Faux !

1 jeune sur 2 part en Erasmus+ pour faire un stage en entreprise. Cela peut aller de quelques semaines à une année entière. Et d’autres formats existent : ta classe peut par exemple échanger avec des élèves étrangers via Skype, Zoom, etc. sur des thématiques comme le racisme, l'égalité, l'écologie...

De plus, Erasmus + bénéficie aux établissements de formation à travers tous les territoires en Europe, y compris dans les zones rurales. Depuis 2016, il est également possible de partir en mobilité Erasmus+ dans 168 pays hors Union européenne, soit 201 pays participants (avec le départ du Royaume-Uni)! Erasmus +, ce sont aussi des coopérations entre établissements, impliquant souvent des entreprises : 50% des partenaires de projets Erasmus + sont des acteurs du secteur privé.

Pas d’argent, pas de déplacement

Faux !

On a tendance à penser que ceux qui partent sont les plus aisés... mais Erasmus + s'est considérablement démocratisé. Financé par l’Union européenne, le programme va recevoir 26 milliards d’euros pour 6 ans dès 2021. C’est 80% de plus qu’entre 2014 et 2020. Concrètement : tu auras plus de bourses et plus de choix pour partir quel que soit ton âge!

"Aujourd’hui, 39 % des étudiants Erasmus+ sont boursiers sur critères sociaux, détaille Laure Coudret-Laut, la directrice de l’agence Erasmus+ France. Et en formation professionnelle, 60 % des jeunes bénéficiant d’une mobilité Erasmus+ sont d’origine sociale populaire, c’est-à-dire qu’ils ont leurs deux parents ouvriers, employés, agriculteurs ou inactifs."

En formation professionnelle, 60% des jeunes en Erasmus + sont d’origine sociale populaire, et 50% font face à des obstacles économiques, géographiques et de santé. En 2018, au départ de la France, 47.276 bourses accordées à des étudiants français avaient pour destination l'Europe! En prime, 2.079 bourses Erasmus ont été accordées pour étudier ou effectuer un stage dans un pays hors UE : pays des Balkans, Russie, pays du Maghreb, d’Amérique Latine, d’Amérique du Nord, d’Asie…

 

A savoir, la bourse Erasmus + est de 750 à 1.000€ par mois en formation professionnelle et de 170 à 520€ par mois dans l’enseignement supérieur. Elle peut être cumulée avec les aides de l’Etat et des collectivités pour financer sa mobilité à 100%. 

 

 

Article réalisé dans le cadre des Erasmus Days à partir des données de l'Etudiant et de Phosphore.