La Loi d’orientation agricole a été définitivement adoptée ce jour par le Parlement.
Le CNEAP salue cette adoption, qui vient renforcer la reconnaissance et la professionnalisation des formations agricoles ainsi que les formations de l’animation et des services dans le monde rural favorisant l’installation de jeunes agriculteurs.
Après plus de trois ans de débats et de travaux parlementaires, le Parlement a adopté la loi d’orientation agricole 2025. Cette réforme représente une avancée significative pour la formation dispensée dans les établissements sous tutelle du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
Le Conseil National de l'Enseignement Agricole Privé (CNEAP) salue cette adoption, qui vient renforcer la reconnaissance et la professionnalisation des formations agricoles ainsi que les formations de l’animation et des services dans le monde rural favorisant l’installation de jeunes agriculteurs.
Florence Machefer, secrétaire générale du CNEAP, se réjouit particulièrement de la création du bachelor agro, un diplôme qui offre de nouvelles perspectives aux jeunes, en facilitant leur poursuite d’études et en renforçant leur insertion professionnelle. Ce bachelor contribue également à accroître l’attractivité des établissements proposant des formations post-bac, un enjeu clé pour le développement de l’enseignement agricole.
Dans le même esprit, Michel Dantin, président du CNEAP, souligne la reconnaissance des exploitations agricoles et des ateliers pédagogiques des lycées agricoles du CNEAP comme de véritables outils de formation, indispensables pour une professionnalisation accrue des jeunes. Il salue également la pleine association des établissements du CNEAP au dispositif de transmission des exploitations agricoles, un enjeu essentiel pour assurer le renouvellement des générations en agriculture.
Ces avancées concrètes illustrent parfaitement les propos de Madame Annie Genevard, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, qui rappelle que « l’enseignement agricole est un grand enseignement, une pépite française ». Elle souligne que les indicateurs confirment que l’enseignement agricole est une véritable école de la réussite, tant en matière de qualité pédagogique que d’insertion professionnelle. Le renforcement des formations et des dispositifs d’apprentissage est donc essentiel pour répondre aux besoins du secteur et accompagner les jeunes vers des métiers d’avenir.
Une nouvelle mission pour répondre aux défis climatiques et environnementaux
La loi introduit également une sixième mission pour l’enseignement agricole, visant à adapter les pratiques culturales et d’élevage aux transitions environnementales et climatiques. L’objectif est de garantir la souveraineté alimentaire tout en développant les connaissances et compétences en matière de transition agroécologique et climatique, un enjeu crucial pour l’avenir du secteur.
Pour rappel, les cinq missions historiques de l’enseignement agricole, définies par la loi Rocard de 1984, sont les suivantes :
o Assurer une formation générale, technologique et professionnelle initiale ou continue
o Participer à l’animation et au développement des territoires
o Contribuer à l’insertion scolaire, sociale et professionnelle des jeunes et des adultes
o Contribuer aux activités de développement, d’expérimentation et de recherche appliquée
o Participer à des actions de coopération internationale
Un appel à l’État pour des moyens à la hauteur des ambitions
Le CNEAP demande maintenant à l'État la réelle application de la loi Rocard de décembre 1984 et un réajustement des crédits budgétaires destinés aux établissements de son réseau. Ces moyens sont essentiels pour permettre à ces établissements de jouer pleinement leur rôle dans la formation des jeunes et dans la pérennisation du secteur agricole.