Du côté de Camille… Les sources

Chers amis lecteurs. Depuis plusieurs années, vous suivez la Cause de Béatification de Camille Costa de Beauregard, et vous lisez, avec intérêt. Aujourd'hui, il nous paraît important de vous livrer nos sources.

le Mardi 01 fév 2022

Camille-Costa-de-Beauregard Camille-Costa-de-Beauregard  

 

Il existe deux biographies de Camille Costa: la première a été écrite dès 1913 par son neveu et successeur au Bocage, Mgr Ernest Costa de Beauregard (un des fils de Josselin, frère de Camille) intitulée: "Une âme de Saint". La seconde est l'oeuvre de Françoise Bouchard : "Camille Costa de Beauregard, La noblesse du coeur", écrit à la demande de Mgr Laurent Ulrich. Il y a aussi un autre ouvrage remarquable, publié en 1997 par le Salésien Robert Fritsch sous le titre "Camille Costa de Beauregard - Chronique d'une oeuvre sociale dans la Savoie du XIXème siècle". C'est un travail de grande valeur, fruit d'une longue recherche dans les archives conservées au Bocage.
En effet, la "Maison d'enfants du Bocage" héberge, jusqu'à ce jour, une mine de documents qui sont de première main pour l'historien et d'où Mgr Ernest tirait déjà, en partie, la matière de son livre.
Dans ces archives, le document de base le plus précieux et le plus développé est le "Journal" qu'a tenu l'abbé Chenal, d'abord
précepteur chargé de la formation du jeune Camille, puis collaborateur du Fondateur dans sa tâche d'éducation. Depuis l'année
1858 jusqu'à sa mort survenue en 1885, ce témoin privilégié rapporte, en six cahiers cartonnés, tous les faits de l'orphelinat, au jour le jour.
De son côté, l'entrepreneur Lachenal, qui travailla avec le Fondateur qu'il admirait pleinement, nous a également laissé un journal rédigé de 1868 à 1886.
Du Fondateur lui-même, nous possédons une série d'agendas où il consignait quotidiennement ses occupations. Ces agendas sont complets de 1891 à 1910 seulement ; les premières années, envoyées à Rome en 1926 n'ont jamais pu être récupérées.
Les archives contiennent encore quatre registres concernant les élèves admis à l'orphelinat du temps de Camille, un registre contenant les adresses des fournisseurs, médecins et amis de la maison, témoin des relations entretenues par le Fondateur. Les dossiers concernant les fermes et propriétés (vendues, pour la plupart pour subvenir aux besoins de la maison) sont aussi une mine de renseignements.
Les écrits de Camille forment un ensemble riche d'enseignements sur sa personne et sa spiritualité. Tous ces documents sont d'une importance capitale en vue d'une béatification :
ƒ Trois volumes de sermons (homélies).
ƒ Deux volumes de méditations.
ƒ Un volume de "Souhaits" à l'occasion du Nouvel An.
ƒ Quatre volumes de Catéchèses.
ƒ Trois volumes de lettres adressées à divers correspondants, surtout à ses anciens élèves.


Les documents romains (Positios) sont également très utiles.
Nous disposons encore de "L'écho du Bocage" (initié par Ernest), annales relatant la vie de l'oeuvre au cours des années. Enfin, de nombreux articles de presse ont rapporté divers moments de la vie et de l'oeuvre de Camille.
Le travail de dépouillement de tous ces trésors est poursuivi sans relâche par des membres du "Comité Camille Costa de Beauregard" (créé voici une dizaine d'années par Mgr Philippe Ballot et présidé par le P. Jean-François Chiron).
Ajoutons la biographie du marquis Albert Costa, frère aîné de Camille qui fut académicien et homme politique, ainsi que celle d'Alix, devenue soeur Mélanie, fondatrice, avec Camille, de l'orphelinat (pour filles) des Marches. Un autre éclairage sur la vie du Fondateur.


Chers amis, cette lecture, quelque peu fastidieuse, vous parle du sérieux de la documentation qui nous permet d'alimenter les pages consacrées à celui dont nous espérons une prochaine Béatification. Continuons de prier intensément pour l'obtenir.
 

P. Paul Ripaud