Les élèves de 2nde CPH et 2nde AP ont participé à une matinée passionnante au Festival Lafibala, placée sous le signe de la coopération internationale à travers la cartographie citoyenne et un atelier 0 déchet.
En partenariat avec l’ONG CartONG, deux groupes ont découvert l'utilité de la cartographie, en suivant 3 missions humanitaires autour d'un personnage fictif : Alma. Au cours de la 1ère mission, ils ont pu observer et identifier sur des images satellites, les reliefs, les cultures agricoles, les bâtiments, les cours d’eau ou les routes. L’objectif ? Combler les "blancs des cartes", ces zones encore non cartographiées dans le monde, notamment pour des missions humanitaires ou environnementales. La 2e partie du jeu consistait à aider Alma à rendre compte d'une catastrophe naturelle, à l'aide de cartes précieuses pour mieux décrire l'inondation qu'a connu son territoire. En dernier lieu, l'équipe devait imaginer le parcours d'Alma pour quitter son village devenu inhabitable.
Guidés par Thaïs, les élèves ont découvert que la carte est bien plus qu’un outil géographique : c’est une clé de compréhension du monde, un levier pour anticiper les risques (inondations, accès aux services...) et un enjeu de pouvoir !
Ils ont également découvert la cartographie sensible, où l’on donne une approche subjective et sociologique du territoire pour représenter les perceptions et sensations ressenties dans un espace donné. Cette cartographie peut aider à mieux comprendre les mouvements des populations, en confrontant différents points de vue et peut permettre de transformer des espaces.
Pour le 2e atelier, les élèves ont participé à un escape game sur la thématique du zéro déchet, proposé par l'Agglomération et Trizzy. Et si l’on pouvait faire disparaître tous les déchets de la Terre ?
Grâce à la machine 5R-0D, c’est désormais possible ! Mais attention, le laboratoire qui l'a conçue a programmé un mécanisme d'autodestruction. Pour éviter ce désastre et sauver notre planète, en équipe, les jeunes ont eu 45 min pour désamorcer la bombe !
Pour clôturer la matinée, la classe a rencontré les deux journalistes de la Voix du Paysan, une radio communautaire des groupes Naam à Ouahigouya, au Burkina Faso, exceptionnellement diffusées en direct et en simultané sur Ellebore à Chambéry et là-bas, pour rendre compte du festival ! Ils ont partagé leur quotidien, leurs engagements et l’importance de donner la parole aux agriculteurs.
Une belle leçon de solidarité, d'écoute et d’ouverture sur le monde.